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Un sourire pop en fausse fourrure domine la scène principale, des tapis "smiley" au sol, certains réhaussés tournant sur eux-mêmes, présentoirs d’une mitraillette sculptée en bois (sculpture réalisée par un vétéran du Vietnam qui les vend sur internet) et d’assemblages en fausses fourrures accrochées à des châssis, brodées aux écussons des représentations animalières de grandes équipes américaines  (l’ours, le tigre..) ou un prie-Dieu agrémenté d’un bomber brodé «Inextricable », un carton géant déplié sur lequel scintille un « ahahahahahahahah » clignotant comme une fête amère, un ventilateur soufflerie qui agite une bâche noire en plastique suspendu à 7 mètres au-dessus du sol. Des blocs de ciment emprisonnent des rubans de couleurs acidulées au bout desquels pendent de petits symboles du dollar en bronze. Passe en boucle l’intégralité des protest songs de l’album de Charles Manson, « Lie ». Elle est entreprise pour être développée et démultipliée à une plus grande échelle que ces 40m2. Elle est une sorte de jardin d’acclimatation au sens strict du terme : un effet de la Société du Spectacle qui prend sa forme réelle, celle d’un élément du cauchemar. « the dissolution of me « pourrait le sous-titre de cette installation.

 

« Ce n’est pas une image que je cherche. Ce n’est pas une idée. C’est une émotion qu’on veut recréer, une émotion de désir, de don de destruction »
Louise Bourgeois.

https://vimeo.com/manage/videos/922501865

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